I'm With You [OS Sirius/Drew]

Oui, je l'ai enfin fini !!!! ^^



- Sirius j’ai oublié de te dire, on rentre pas chez moi pour Noël.

- Quoi ? Mais c’était prévu depuis un moment ! m’exclamai-je surpris.

- Ouais je sais, mais j’ai envie de passer un maximum de temps avec Lily.

- Pff… je comprends toujours pas ce que vous avez toi et Rém’ avec ces filles.

James sortait avec Lily depuis le bal d’Halloween. Et maintenant je pouvais affirmer qu’elle m’avait en quelque sorte volée mon meilleur ami. Je ne passais plus autant de temps avec lui. Le moindre moment de libre qu’il avait, il le passait avec elle. Et moi j’étais relégué au second plan. Je ne disais rien parce que je voyais qu’il était plus qu’heureux avec elle, même si je comprenais pas vraiment… Pour moi les amis ya que ça de vrai. Les filles c’est juste bon à vous créer des problèmes. Je m’en contre fichais des filles. Je trouvai que l’amour c’était nul.

Rémus aussi était casé. Avec Erika Knight, une fille qui me courrait après en première année. Mais elle a vite vu que moi les filles c’était pas mon créneau (attention je n’ai pas dit que j’étais gay, je suis juste désintéressé), et depuis un an elle a jeté son dévolu sur Rémus qui a cédé à ses avances depuis peu… Avec ses histoires de lycanthropie il ne voulait pas s’attacher à une fille. D’ailleurs je crois pas qu’il lui ait dit pour son petit problème avec la lune une fois par mois. En tout cas ces deux là roucoulaient depuis quelques mois maintenant, ce qui faisait que je passais la plupart de mon temps avec Peter. Lui n’est pas assez sûr de lui pour oser proposé un rencard à une fille. Il est un peu trop réservé de ce côté là, mais je ne m’en plaignais pas, j’avais pas envie de me retrouver solo à longueur de journée. Non pas que je connaisse personne d’autre à part eux, mais plutôt que je n’avais pas envie de passer mon temps avec d’autres qu’eux. Ouais je suis quelqu’un de difficile. Il en faut pour que j’accorde ma confiance, et ils sont très peu à l’avoir, ils devraient être en être fier.

- Je viens de recevoir une lettre de ma mère… Je dois rentrer pour les vacances… m’informa Peter.

- Moi par contre j’ai réussi à rester ! s’enthousiasma Rémus.

Bon ça allait, il y avait au moins Rém’ avec qui je pourrai passer du temps… Mais j’avais tout faux… Il avait tout prévu avec sa copine lui aussi… En fait c’est elle qui ne pouvait pas rentrer chez elle, et donc c’est lui qui à tout fait pour rester. Ils sont trop bêtes tous ! On habite pas si loin que ça les uns des autres ! Bon ok… Pour Lily c’est plus compliqué puisqu’elle est du côté moldu et qu’il faut la trouver l’entrée du côté moldu… Mais je suis sur que James aurait pu la trouver sans problème. Pour Erika et Rémus, c’était une autre histoire, mais je suis certain qu’avec beaucoup de volonté Rém’ aurait très bien pu trouver une plage horaire où il aurait pu utiliser la cheminé de la salle commune pour se faufiler dans les dortoirs de sa copine…

Pourquoi ils me faisaient subir ça ? Alors que j’aurai très bien pu rester toutes ces vacances avec Peter. J’étais forcé de rester car je vivais encore chez James… Je n’avais toujours pas trouvé d’appartement adéquat pour que je m‘y installe. Bien sur après avoir su toutes ces informations j’avais demandé d’un air plus que détaché à Peter si par hasard je pouvais pas venir chez lui pour ces vacances… Je ne voulais pas le supplier j’avais ma fierté.

- Désolé Sir’ mais j’ai déjà toute ma famille d’Ecosse qui débarque chez moi et on a pas un manoir comme James…

Je n’avais pas insisté. Je ne voulais pas lui montrer qu’il était mon dernier espoir de passer de bonnes vacances de Noël, ça lui aurait fait trop plaisir. Alors j’ai dû me résigner à penser que j’allais rester à Poudlard.

Seul.

oOoOoOo

Et voilà, la veille des vacances le château s’était considérablement vidé… Il ne restait que quelques Gryffondor qu’on pouvait compter sur les doigts de deux mains, dont la plupart étaient des premières et deuxièmes années… Les autres maisons, je savais pas, et franchement je m’en préoccupais pas plus que ça. Les seules relations qu’on avait avec les autres, les gars et moi, c’était lorsqu’on leur faisait des farces (ou des sales coups appelé ça comme vous voulez), mais en tout cas on s’éclatait bien, et les autres nous envié. Tous les gars de notre âges voulaient être à notre place, parce que toutes les filles étaient à nos pieds (surtout aux miens, mais les pauvres, elles ont toujours pas compris qu’elles étaient le dernier de mes soucis). D’ailleurs à ce propos Rémus aurait pu sortir avec beaucoup d’autres filles beaucoup mieux qu’Erika… Enfin selon moi… Mais bon ce n’est que mon avis personnel.

Le soir dans le dortoir j’ai eu une petite discussion avec James. Conversation qui d’après moi servait plus à lui donner bonne conscience qu’autre chose.

- Je crois que ça va être les plus belles vacances de Noël de toute ma vie ! s’était-il exclamé à la sortie de sa douche une serviette autour de sa taille.

- Ouais je crois qu’on a compris, rit Rémus.

Je préférai rien dire. Ca faisait des semaines qu’il me rabâchait la même chose sur ces maudites vacances. Je restais allongé sur mon lit la mine pensive, ne faisant apparaître aucune expression sur mon visage. Il était trop heureux pour que je lui montre combien moi je ne l’étais pas.

- Allé Sir’ fait pas cette tête ! me taquina James.

- Quelle tête ? Je ne fais pas de tête.

- Je sais bien, mais je sens qu’au fond de toi tu m’en veux.

- Pourquoi je t’en voudrais James ? T’es avec une fille que tu aimes depuis des années, je suis content de te voir enfin heureux, et crois moi je ne vais pas m’imposer dans vos escapades…

J’espérai que mon ton soit assez convaincant. C’était vrai ce que j’avais dit, mais je pensais aussi qu’il pouvait faire la part des choses et passer au moins quelques moments avec moi pendant ces vacances. On était ami depuis plus longtemps qu’ils étaient ‘petits-amis’, je ne comprenais vraiment pas pourquoi c’était elle qui avait l’exclusivité de passer ses journées (et sûrement ses nuits aussi) avec James.

- Tu comprendras mes choix lorsque tu seras à ton tour amoureux, m’avait-il dit.

Ce jour là n’était pas près d’arrivé…

oOoOoOo

Lundi 18 décembre.
Les deux traîtres que j’avais pour amis avaient déjà pris la poudre d’escampette avec leurs copines à mon réveil. Alors je pris tout mon temps pour me prendre une bonne douche, et pour me préparer convenablement. Au moins ils n’allaient pas me rabâcher que je mets trois plombs à me laver. Un des rares points positifs de ces vacances…

Il fallait bien que j’use mon temps, alors j’avais passé au moins une heure complète dans la salle de bains. Plus propre que ça tu pouvais pas. Une fois finis, je me rallongeai sur mon lit. Pensif.

Je ne savais pas quoi faire ensuite… J’avais un bon paquet de devoir à cause de ces ASPICs de malheur. Alors je pris la décision de m’y mettre pour occuper mon temps de manière intelligente. Je pris donc tout ce dont j’avais besoin pour ce faire, et je descendis jusqu’à ma salle commune pour m’installer tranquillement à une des nombreuses tables.

En descendant les escaliers, je fus surpris de voir qu’une jeune fille était assise à une table. Toute seule. Elle devait être en sixième ou cinquième année à première vue, car elle n’avait pas l’air d’une petite fille, et je n’étais pas en cours avec elle. Moi qui croyais que tout le monde serait dans le Parc en train de s’amuser avec la neige qui venait de tomber, je m’étais trompé.

Avec toutes les tables libres qu’il y avait, j’allais m’asseoir à une autre table qu’elle. A quoi bon la déranger. Et puis c’est pas comme si j’avais envie de me taper la cosette avec elle. Je ne la connaissais même pas. Là où je m’assis, je pouvais la voir. Je sortais mes affaires et me mis en place pour démarrer à travailler. Elle leva les yeux vers moi à un moment et…

Et elle me disait quelque chose… Mais je ne saurais pas vous dire qui c’était… Bref, j’arrêtai de la regarder et je me mis au boulot comme un bon petit serdaigle.

A midi, j’allais à la Grande Salle, et je remarquai que mes amis étaient là. Avec elles bien sur… James me fit de grands signes pour que j’aille m’asseoir avec eux, ce que je fis bien évidemment. Je m’installai donc et commençai à me servir à manger. J’écoutai James d’une oreille distraite. Il me racontait ce qu’il avait été à Pré au Lard avec Lily le matin, et qu’ils comptaient y retourner l’après-midi. Elle était ravie de quitter le château illégalement, elle avait un air niais qui m’énervait. De toute façon quoi qu’elle fasse, elle m’énervait…

- Je sais pas si vous connaissez ma sœur, fit Erika à l’adresse de moi et de mes deux amis. Drew voici Rémus, James et Sirius.

Je levai mes yeux vers elles, et je reconnus la fille de tout à l’heure.

- Je la connais déjà, fit Rémus. Je lui ai filé un petit coup de main un jour pour un devoir de défense.

Erika sourit, contente de voir que sa sœur n’était pas une étrangère pour nous… Enfin surtout pour Rém’.

- Ca vous dérange si elle mange avec nous ? Elle est la seule de son année à être rester…

- Aucun problème, dit James enthousiaste.

De toute façon un rien lui donner le sourire depuis qu’il était avec la préfète…

- Sirius ? s’enquit Erika.

- Ca me dérange pas, déclarai-je simplement.

Tant qu’on me fichait la paix, personne ne me dérangeait.

- Parfait ! fit-elle toute contente. Installes toi donc !

Elle s’assit à côté de sa sœur.

- Alors, tu as fais quoi ce matin ? lui demanda-t-elle.

- Je suis restée dans la salle commune, j’ai avancé dans mes devoirs…

Comme moi !

Elles continuèrent à papoter tout le long du repas. Lily et Rémus avaient pris part à leur conversation avec entrain. James qui était à côté de moi me demanda :

- Et toi ? T’as fais quoi ce matin ?

- J’ai fais mes devoirs. Comme ça après j’aurai tout le temps pour trouver de nouveaux passages secrets et des nouvelles pièces dans le château.

- Super idée ça ! Tu les rajouteras sur la carte hein ?

- Ouais, c’était prévu, fis-je avec un sourire.

J’étais content de discuter un peu avec lui. Je savais que ça allait être rare, alors j’en profitai et je lui tirai pas la gueule. Bien que l’envie me démangeait furieusement. Je savais pas pourquoi… J’arrivai pas vraiment à lui en vouloir très longtemps…

L’après midi, je décidai finalement de faire une pause dans mes devoirs, et d’aller explorer le château comme je l’avais dit à James. J’avais envie de vite découvrir quelque chose pour avoir de nouveau toute son attention, et qu’il me privilégie à Evans.

Je me baladais donc dans les couloirs du château, la carte à la main au cas où Rusard ou Peeves seraient dans le coin… Même pendant les vacances ils étaient toujours au poste ces deux là… En marchant, je croisai Drew, qui lisait un livre. Elle ne regardait pas devant elle. Ca m’intriguai un instant puis, je me dis qu’elle avait peu de chance de percuter quelqu’un vu qu’il n’y avait personne… Alors je continuai ma route, et je passais devant la bibliothèque. Je me dis qu'elle venait sûrement d’ici.

Pendant le reste de mon escapade, je ne découvris rien de nouveau. Mais je ne perdais pas espoir loin de là même ! Je n’avais exploré que la partie Sud du château et encore… Je n’avais pas dû tout faire…

Mardi 19 décembre.
Je débutai cette nouvelle journée par une impressionnante grasse matinée… J’émergeai à 13h… J’en revenais pas moi-même ! Au moins cette journée allait vite passer ! Mon repérage d’hier ne me disait plus rien aujourd’hui. Passer des heurs seul, à vagabonder au hasard dans les couloirs… C’était vraiment pas drôle.. Surtout que je n’avais rien trouvé, donc rien pour me motiver à continuer… J’avais surtout hâte d’achever la montagne de devoir que j’avais… Et oui… ces maudits ASPICs nous pourrissaient la vie.

Au fond de moi, ce que je désirai vraiment, c’était faire râler les gars lorsqu’ils seront à la bourre dans leurs devoirs. Je pourrais leur dire « Et oui, il fallait pas passer tout son temps avec vos copines les gars… L’avenir c’est les études !». Je savais que Rémus était très consciencieux et qu’il devait s’être organiser pour tout terminer à temps, mais se ne sera sûrement pas le cas de James… Mais con comme je suis, je vais très certainement lui filer mes devoirs pour qu’il les recopie… On fait souvent ça.

Après m’être convenablement restauré, j’allais dans la salle commune pour continuer mon travail. Drew était à la même place que la veille, et je fis de même. Elle me remarqua visiblement parce qu’elle leva sa tête vers moi et me fit un sourire.

- Salut ! me fit-elle.

- Salut… répondis-je faiblement.

Elle se leva et pris ses affaires avec elle… Elle n’allait quand même pas s’installer avec moi ? Et si… Pourquoi il fallait que ça arrive à moi ce genre de choses ? D’accord sa sœur nous a présentée hier, d’accord on est seul chacun dans notre coin et alors ? C’est bien la solitude des fois non ? Ma conscience me dit que non, mais je ne la connais pas elle ! J’ai pas envie de me taper la cosette avec elle !!

Comme je l’avais si bien pressentis elle était maintenant assise face à moi, avec toutes ses affaires… Elle jeta un coup d’œil sur le parchemin et les livres que j’avais sous les yeux et me dit :

- Tu fais de l’Astronomie ? Je ne suis pas très douée dans cette matière, est-ce que ça devient de plus en plus dur avec les années ? Parce que j’ai beau apprendre les leçons je n’y arrive jamais… Ma meilleure note était Passable…

Elle grimaçait un peu sur la fin. Elle me fit sourire légèrement. Pour toutes réponses, j’hochai simplement la tête. Je n’avais pas envie de discuter avec elle. J’avais envie de silence, de tranquillité pour faire ce satané devoir d’Astronomie.

Elle me fit une tête sur laquelle je pus très largement lire « Lui c’est pas un bavard… », et elle se mit à lire son bouquin tout en prenant des notes de temps à autre. J’étais content qu’elle n’ait pas insisté, je n’avais pas envie de la blesser en lui disant tout de go ‘Lâche-moi’. Je me remis moi aussi à mes travaux, et nous restâmes comme ça pour le reste de la journée.

Mercredi 20 décembre.
J’avais était un peu plus raisonnable et je m’étais levé aux alentours de 9h. Je n’avais pas encore terminé mon devoir d’Astronomie… Je m’étais rendu compte que je m’étais trompé dans une trajectoire d’une seule planète… Et ça m’avait fait me planter dans absolument tout le reste… Moi qui croyais que je l’avais presque achevé, j’avais tout à refaire… Alors je ne perdis pas de temps, j’avais envie d’en finir une bonne fois pour toute avec cette Astronomie, pour passer à un devoir un peu moins compliqué… La divination !

Comme la salle commune était désertique, j’avais délibérément laissé mes affaires sur la table la veille. A quoi bon s’amuser à ranger et reposer au même endroit tous les jours les mêmes choses ? A mon levé j’avais filé tout droit aux cuisines pour pouvoir me rapporter sans encombre de la nourriture dans ma salle commune. C’est donc chargé de pain aux chocolats que je revenais à la Tour. Une fois le portrait de la Grosse Dame franchis j’aperçus Drew assise à la même place qu’hier.

Je me demandais si par malheur elle allait recommencer son monologue d’hier, si au contraire, elle allait rester silencieuse et studieuse comme le reste de la journée de la veille.

Je m’assis donc face à elle, et elle releva simplement la tête pour me faire un sourire en guise de bonjour, et je lui rendis directement. Du regard, je lui proposai un pain au chocolat – j’en avais ramené quand même six… ça le faisait moyen si je les mangeais tous sous son nez - et elle l’accepta. Nous nous mîmes à nos travaux respectifs, toujours dans un silence d’église et en grignotant nos pains aux chocolats…

Et ce fut de même pour le lendemain et le sur-lendemain, à la seule différence que j'avais pris des beignets aux pommes le jeudi et des croissants le vendredi.

Vendredi 22 décembre.

A midi, ce coup-ci mes potes n’étaient pas là. La Grande Salle était étonnamment vide, la table des Gryffondor était déserte ! Enfin… pas tant que ça, il y avait Drew.

J’hésitai un instant, puis je me dis qu’étant donné qu’on se ‘fréquentait’ depuis quelques jours maintenant (enfin on était toujours les deux seuls paumés dans notre salle commune) j’allais m’asseoir avec elle. Au fond de moi je préférai être avec elle même si on se disait jamais rien, et qu’on faisait ce qu’on voulait chacun de notre côté, plutôt que d’être tout seul.

Lorsqu’elle me vit, elle me fit un petit sourire en guise de bonjour, et je lui rendis le même. Je commençai à me servir à manger et je la regardai un peu mieux… Elle était mignonne… Je la regardai encore un petit moment sans qu’elle ne s’en aperçoive, elle était plongée dans ses pommes de terres. Je ne savais pas ce qu’elles avaient de si intéressante mais bon. Nous avons mangé en silence. Pas un mot d’échangé. Ca nous convenait comme ça et c’était très bien.

L’après midi, nous l’avons passé dans la salle commune une fois de plus. Aux alentours de 16h, je brisai le silence et je relevai la tête de mes parchemins :

- Tu veux quoi aujourd’hui ?

Elle releva ses yeux vers moi, et me fit un sourire amusé.

- Je goûterai bien des petits pains aux amandes si ya…

Je lui fis le même sourire en retour.

- Il y a tout à Poudlard !

Et je m’en allai en direction des cuisines. Je sais pas pourquoi j’avais envie de faire plaisir à cette fille… Peut-être parce qu’elle ne m’embêtait pas pendant que je faisais mon travail… Parce qu’elle était aussi discrète que moi… Qu’elle aimait aussi le silence… Qu’elle était aussi toute seule.

C’était ça. Elle était seule. Comme moi. Toutes ces amies l’avaient laissé pour ces vacances. Je savais qu’elle devait s’ennuyait à mourir, et ce petit quatre heure était devenu un « truc » rien qu’à nous. Et ça me plaisait.

Samedi 23 décembre.

Le week end ressemblait à tous les autres jours de la semaine lorsqu’on est en vacances, et c’en était de même pour mes amis… Ils n’étaient pas là ! Je ne vous apprends rien ! Tous les soirs James n’arrêtait pas de me questionner sur ce que je faisais de mes journées, et je le rassurais comme je pouvais en lui disant que je ne m’ennuyais pas du tout bien que cela soit complètement faux. Il avait l’air d’avoir mauvaise conscience de me laisser seul comme ça.

Bien fait pour lui.

En ce samedi de décembre… J’avais plus de devoir à faire et il restait dix jours de vacances à peu près. Je commençais à me faire peur tout seul à me demander ce que j’allais bien pouvoir faire… C’est pourquoi je passai ma matinée à Pré Au Lard pour me faire plaisir. J’achetai mes achats de Noël, je refis mon stock de sucreries chez Honeyduke, et je me chargeais en bouquin en tout genre… Mais surtout le genre qu’il n’y a pas à la bibliothèque… Des bons livres sur le Quidditch, et je me suis même laissé tenté par un roman… Pour vous montrez combien j’étais désespéré !! J’en allais même à lire ! Si c’était pas malheureux ça… Mais bon, j’avais lu dans la Gazette de très bonne critique du bouquin- OUI C’EST BON J’ARRETE DE ME JUSTIFIER !

En revenant de Pré au Lard, je traversai le Parc de Poudlard et je vis de loin Drew. Elle était près du lac et avait l’air d’hésiter à poser un pied sur la glace. J’orientai mon chemin vers elle et en m’approchant je lui dis :

- Tu peux y aller, ça va pas craquer !

Je la fis sursauté, et elle se retourna vivement.

- T’es sur ? me cria-t-elle en retour.

Je pressai le pas pour me retrouver à côté d’elle.

- Ouais, regarde.

Je posais tous mes paquets à terre, et je mis un pied sur le lac gelé.

- Tu vois ? Ca tient !

Elle me regardait d’un air pas très convaincu, alors je mis mes deux pieds sur le lac. Elle avait l’air de peser le pour et le contre avant de se jeter à l’eau. Elle était vraiment adorable. Je devais être en train de la regarder avec un air niais alors je me ressaisis aussitôt. Qu’est ce qui me prenait ? Vraiment n’importe quoi…

Elle se décida à monter sur la glace. Elle manqua de tomber au début et elle s’accrocha à moi qui étais tout près d’elle.

- Oups… me fit-elle avec ses jolies joues rosit par le froid.

Pour lui faire comprendre qu’il n’y avait pas de mal, je lui retournai un véritable sourire. Un sourire que seuls quelques privilégiés avaient vus. Il m’était venu instinctivement… Je n’avais rien pu faire pour l’éviter. Alors j’en acceptai l’augure. Je lui avais sourit et alors ? Ce n’était qu’un sourire.

L’instant d’après elle me relâcha, et je me remis sur la terre ferme. Je récupérai tous mes paquets je lui fis un sourire en guise d’au revoir, mais je fus surpris qu’elle reste à mes côtés. Mon incompréhension devait se lire sur mon visage car elle se justifia avec un air tout gêné :

- Je commence à avoir un peu froid…

Donc c’est ensemble que nous sommes rentrés jusqu’à notre salle commune.

Une fois arrivé, je montai rapidement dans mon dortoir pour cacher tout mes cadeaux pendant que mes amis n’étaient pas encore là – oui je sais ils sont jamais là… - une fois satisfait de mes planques, je redescendis. Une fois de plus, il n’y avait que Drew, assise dans un des canapés. Instinctivement je m’installai dans celui qui faisait face au sien.

- Ca te dit une partie de carte ? me fit-elle.

Je considérai ça proposition un moment et j’acceptai. On avait encore tout un après midi à écouler… Il fallait bien s’occuper… Quoi que… J’avais ce roman que- Bon ok je me tais.

Nous avons donc passé toute l’après-midi à jouer aux cartes devant le feu de la cheminée.

Dimanche 24 décembre.

Veille de Noël.

- Je fais quoi je lui laisse un mot ? murmura James.

- Vas te préparer je le fais moi. Répondit Rémus tout aussi bas.

Je faisais semblant de dormir dans mon lit. J’avais pas envie qu’ils voient que ça me faisait chier qu’ils s’en aillent encore pour la journée. Alors je préférais faire comme ça. Lorsqu’ils furent partis, je pris le mot qu’ils avaient laissé sur la glace de la salle de bain.

Journée Achat de Noël avec les filles. Bonne journée Pat’.

Ils s’y prenaient vraiment à la dernière minute… Moi j’avais prévu un jour avant quand même ! Bref… C’est pas ça l’important… Maintenant faut que je trouve quoi faire de ma journée… Je pris comme toujours tout mon temps dans la douche. Je changeai dix fois de vêtements avant d’en trouver des qui me convenaient parfaitement.


L’orage battait son plein dehors. Temps de merde. Ils passeraient leur journée dans les boutiques… Même pas de p’tite balade tranquille dans les rues… Vraiment n’importe quoi… Hier le ciel était pas au plus beau, mais il pleuvait pas au moins… Ils auraient dû m’écouter pour une fois…

Je descendis jusqu’à la Grande Salle où je pris le plus long petit déjeuner de ma vie. Drew n’était pas là… Je m’étais surpris à la chercher aux autres tables au cas où… Mais non… Il était déjà 10h passé, elle devait être venue plus tôt.

De retour dans ma salle commune, elle n’était pas là non plus… Je soupirai, et décidai de monter directement dans son dortoir. J’esquivai le piège des escaliers et j’arrivai devant sa chambre. Je frappai à la porte.

- Oui ? entendis-je.

J’ouvris la porte.

- Salut… fis-je un peu intimidé.

Elle était allongée sur son lit en train de lire un livre apparemment. Lorsqu’elle vit que c’était moi, un grand sourire apparu sur ces lèvres. Et j’en étais content bizarrement. Je lui souris de la même manière en retour.

- Salut, me répondit-elle.

Elle ferma son livre et s’assit sur son lit. Je m’approchai un peu et m’installai sur le lit à côté du sien.

- Ca te dit un film moldu dans la salle sur demande ?

Elle fut surprise de ma demande, mais elle n’avait pas l’air mécontente.

- Ouais, c’est une bonne idée ! fit-elle très enthousiaste. Avec un temps pareil c’est vraiment l’idéal !

Et nous étions en route vers la salle sur demande. Je commandai une pièce, avec un grand écran et un bon canapé et des sucreries.

Nous nous installâmes sur le canapé à une distance respectable et nous mîmes le film en route.

Quel film c’était ? Hem… Je serai incapable de vous le dire… J’arrêtai pas de penser à notre proximité qui ne l’était pas assez à mon goût… J’avais envie de la sentir contre moi… Je lui jetai des coup d’œil de temps à autre. J’espérai être discret.

Tout doucement à mesure que le film avançait, je m’approchai un peu d’elle… Et je me rendis compte qu’elle faisait de même… Je n’allais pas trop vite. Je sais pas pourquoi, j’étais intimidé…

A un moment elle se frotta les bras de ses mains, je tournai carrément la tête vers elle.

- Tu as froid ?

- Un peu… me fit-elle timidement.

Alors je passai mon bras autour de ses épaules et l’attirait contre moi pour lui donner un peu de chaleur. Mon cœur battait beaucoup trop vite… Je savais pas ce que j’avais. Tout ce que je savais, c’était que je ne voulais plus la lâcher. Je voulais qu’elle reste contre moi comme ça le plus longtemps possible.

L’odeur de ses cheveux me parvenait aux narines et j’étais complètement envoûté. J’osai pas fourrer mon nez dedans, mais c’était pas l’envie qui me manquait. Sa tête contre mon épaule, pas loin de mon torse. J’espérai qu’elle ne se rendait pas compte de l’allure des battements de mon cœur. Ca aurait été vraiment trop embarrassant.

Je lui caressai le bras, doucement. Me concentrant uniquement sur nous deux, collé l’un à l’autre. Le film c’était un plus. Je n’ai pas regardé l’écran une seule fois lorsqu’elle était contre moi. Je commençai à avoir peur… Je savais pas ce qui m’arrivait…

Nous nous quittâmes un peu gêné, mais nous tentions de faire bonne figure pour pas montrer que ce moment nous avait chamboulé autant l’un que l’autre.

Le soir dans mon dortoir, j’allais discuter de tout ça avec James, alors que Rémus était dans la salle commune. J’allais m’asseoir sur le lit de James et je lui dis en soupira :

- Je comprends mieux…

Il leva un sourcil et me demanda de préciser.

- Je comprends mieux pourquoi tu veux passer autant de temps avec Lily… fis-je à contre-cœur.

- Ah oui ?

Il était très surpris.

- Ouais… fis-je pour toute réponse.

- C’est qui cette fille ? demanda-t-il en commençant à comprendre.

Il était tout sourire, tout excité par la nouvelle.

- Drew… soufflais-je.

- Quoi ? La sœur d’Erika ? s’exclama-t-il visiblement sur le cul.

- Ouais et alors ? fis-je suis la défensive.

- Je savais pas que vous vous côtoyez…

- On passe presque tout notre temps ensemble depuis le début des vacances.

- Oh… je comprends mieux pourquoi tu ne nous disais rien qu’on restait pas avec toi, répliqua-t-il l’air espiègle.

- Non, rien à voir, déclarai-je neutre.

- Alors ça fait combien de temps que t’es avec elle ?

- Je suis pas avec elle ! m’exclamai-je un peu trop vivement.

- Ah bon ? Mais t’avais dit que…

- J’ai dit que je passais du temps avec elle, j’ai pas dit je passe mon temps à la peloter.

J’étais un peu agacé.

- Excuse moi vieux je savais pas. Et donc tu l’aimes ? continua James plus calme vu mon attitude.

- J’en sais rien, marmonnai-je en regardant mes mains.

- Oh c’est pas un non d’emblée c’est bon signe, enchaîna-t-il avec un air amusé.

- Te moque pas de moi James, répliquai-je les sourcils froncés.

- Je me moque pas, je suis content pour toi, tu commences à comprendre ce qu’on vit Remus et moi… et tu vas sortir avec elle ?

- Je sais pas… Je sais même pas si je lui plait… soupirai-je.

- Tu veux que j’aille lui parler ?

- Oh non ! Surtout pas ! On a une relation assez bizarre, on a dû se dire quatre phrases depuis le début qu’on se connaît, alors qu’on a passé presque tout notre temps ensemble..

- Si elle accepte ta compagnie déjà c’est bon signe ! Tu lui as acheté quelque chose pour noël ?

- Mouais… C’est pas grand chose mais je lui ai pris un petit truc

- Tu as bien fait.

J’haussai juste les réponses, et cette conversation s’acheva ici.

Lundi 25 décembre.
Après le petit déjeuner, j’étais dans la salle commune, avec mes amis, et leurs amies. J’attendais que Drew descende pour… Je sais pas trop pour quoi en fait. Je sais très bien que j’oserai jamais lui donner son cadeau devant les autres. D’ailleurs, je l’avais laissé dans mon dortoir pour pas qu’ils me posent de questions. Ils commençaient tous sérieusement à me saouler à se faire des papouilles sous mon nez. Et comme elle n’arrivait pas. Je leur faussai compagnie et je retournai à mon dortoir.

Je pris son cadeau dans mes mains – je lui avais pris une boîte de chocolat de chez Honeyduke les meilleurs que j’avais jamais goûté – j’étais en train de réfléchir à quoi faire ? J’hésitai à me rendre directement dans son dortoir. Mais au bout du compte je le fis quand même, je ne voulais pas retourner dans la salle commune avec tous les autres qui s’embrassaient et qui se susurraient des mots doux.

Décidé, son cadeau à la main, je frappai à la porte du dortoir des filles 5e année.

- Oui ? fit la voix de Drew.

J’ouvris timidement la porte.

- Hem… C’est moi, je peux entrer ?

- Sirius ?

Elle se releva de son lit, très surprise de me voir ici apparemment.

- Ouais… Je…

Je m’approchai un peu plus d’elle et lui tendit le cadeau.

- Joyeux Noël, lui dis-je avec un sourire timide.

- Oh… Merci… souffla-t-elle, encore sous la surprise.

Elle n’ouvrit pas le paquet tout de suite, elle me regarda en souriant et me dit.

- J’ai aussi quelque chose pour toi…

J’étais plus qu’étonné qu’elle aussi ait pensé à moi pour Noël, mais j’en étais vraiment ravit. Elle alla chercher son paquet, et me le tendit.

- Je savais pas si j’allais oser te le donner, mais… Voilà. Joyeux Noël, me dit-elle en souriant légèrement.

Aussi surpris qu’elle, on se mit à ouvrir chacun notre paquet. Un grand sourire amusé se forma sur nos lèvres respectives, en voyant nos cadeaux.

- Hé ben au moins… fit-je vraiment très amusé.

- Ouais… répliqua-t-elle de la même manière.

Elle m’avait offert la même chose.

- Merci… soufflais-je doucement.

- A toi aussi.

Je vis dans ses yeux… Hem, je saurai pas vous dire ce que j’ai vu, mais je l’ai bien vu en tout cas. J’étais un peu mal à l’aise, à la regarder. Je devais avoir un air niais sur le visage, alors je rebroussai vite chemin et retourner à mon dortoir.

Je passai le reste de la journée, allongé sur mon lit, à réfléchir à elle, à moi… A ce que je ressentais pour elle… A ce que je pensais qu’elle pourrait ressentir pour moi… Tout en grignotant ses chocolats.

Mardi 26 décembre.
Les journées reprirent leurs cours normal. J’avais décidé de ne rien faire vis à vis d’elle, tant que je n’étais pas sûr que ce soit réciproque. Je ne voulais pas me prendre la honte. Elle avait l’air d’être proche de sa sœur, et elle lui aurait sûrement tout raconté, se serait ensuite arrivé aux oreilles de Rémus qui l’aurait sûrement dit à James pour qu’il vienne discuter avec moi et me dire que c’était pas grave, une de perdu, dix de retrouver. Mais non, je ne voulais pas. Alors, je ne fis rien.

James me lançait des regards qui voulait dire « alors, ça avance ? » lorsqu’on se voyait à table, et qu’elle s’installait à côté de moi. Je faisais celui qui n’avais rien vu, et je continuai de manger, comme si de rien n’était.

Mercredi 27 décembre.

Le soir, alors qu'on était tous entre amis assit confortablement dans les fauteuils de la salle commune… James et Lily s'éclipsèrent discrètement… Mais ce ne l'était pas assez pour ne pas que je m'en rende compte. Oui, j'avoue, je regardais peut-être de manière un peu trop insistante, Drew qui était sur le canapé juste en face de moi, mais moi au moins je savais ce que le mot discrétion voulait dire, car personne ne s'en est aperçu. Faut dire que faire semblant de lire un bouquin en même temps, ça aide. Bref, chacun ses méthodes.

Alors que je continuais de la regarder – je ne savais pas pourquoi mon regard était attiré autant par elle… Mais je ne cherchais pas à comprendre, je prenais plaisir à la regarder, alors je ne m'en privais pas. Remus et Erika prirent aussi la poutre d'escampette… Nous prennent vraiment pour des naïfs eux. Comme si on avait pas comprit leur manège…

Lorsqu'ils furent partis, Drew releva les yeux vers moi, et elle me fit un petit sourire tout gêné, tout adorable que je lui rendis instantanément. Le sourire me venait très facilement quand il était adressé à elle. On resta un moment à se regarder comme des cons, l'air de dire "bon ben, on est tout seul… on fait quoi ?". Mais étant apparemment aussi timide l'un que l'autre sur les approches, on resta un moment à se regarder simplement, mais uniquement du coin de l'œil…

Je savais pas pourquoi mon cœur avait commencé à battre plus vite depuis que nous étions seuls… Mon cœur me disait d'aller m'asseoir à côté d'elle, mais ma tête me disait que j'allais passer pour un crétin. Alors je laissais encore un moment passer sans rien faire.

Je la vis qui commençait à jeter des coups d'œil vers les escaliers menant aux dortoirs… Peut-être qu'elle avait envie de partir… Oh non non non… S'il vous plaît Merlin faîtes qu'elle reste là… Sinon j'allais me retrouver complètement seul. Enfin… Sans elle surtout. Il fallait que je fasse quelque chose pour l'empêcher de partir. Je voulais qu'elle reste. Avec moi. Rien qu'avec moi. Je voulais pas qu'elle puisse substituer ma présence avec un livre dans son dortoir. Non, il fallait qu'elle veuille rester aussi! Sinon ça voulait dire que ce n'était pas réciproque… Enfin, je crois ?

J'étais complètement paumé, et les minutes s'écoulaient encore. Au bout d'un moment, j'avais tellement peur qu'elle s'en aille, que je pris mon courage à deux mains et j'allais m'asseoir à côté d'elle. Elle ne fit pas de remarque… Elle baissa juste son regard vers ses mains… Ses joues s'étaient légèrement empourprées. Elle est adorable… Vraiment.

Je me mordis la lèvre, et je me rapprochais un peu d'elle… Elle ne bougea pas. C'était bon signe. Nos cuisses se touchaient à présent et elle n'avait pas émit le moindre geste de recul. Mon cœur me disait que c'était bon, il fallait foncer et profiter que la salle commune était complètement déserte. Mais ma tête me disait… Que j'allais sûrement être maladroit au possible… Ca faisait maintenant un sacré baille que je n'avais pas embrassé de filles… J'allais être nul, je le savais… Mais… J'arrivais pas à m'empêcher à vouloir la toucher plus… La tenir tout contre moi. Comme l'autre soir dans la salle sur demande.

Alors… Lentement… Je fis passer mon bras autour de ses épaules. Mon cœur n'en pouvait plus, j'étais heureux de la tenir contre moi. Je vis sur ses lèvres un petit sourire se dessiner. Elle était aussi heureuse que moi. Et ça ne fit qu'augmenter mon bonheur. Distraitement, je lui caressais le bras… Je savais pas si je m'y prenais bien… Elle ne faisait rien. J'avais peur qu'elle n'osait pas se défaire de moi.. Un doute immense envahis mon corps. Je m'immobilisai un instant.

Elle releva doucement ses yeux vers moi, j'y pus lire qu'elle se sentait bien contre moi. Mon bonheur revint d'un coup. Et je repris mes caresses maladroites sur son bras. J'étais pas trop à l'aise, mais rien que le fait de la sentir tout près de moi, ça me faisait me sentir bien… C'est vraiment con l'amour…

Je la regardais avec un sourire niais, un sourire amoureux – mais je ne l'avouerai à personne – elle me rendit mon sourire… Et ses yeux avaient l'air de me souffler des doux "je t'aime", j'aimais voir cette lueur dans son regard. Cela eu un effet catalyseur sur mon désir pour elle… J'avais envie de l'embrasser… Mais j'étais vraiment pas sûr de moi… Tout bas… Tout doucement… Je lui soufflais ces quelques mots…

- Je peux t'embrasser ?

Il valait mieux en avoir le cœur net. Et je ne voyais pas d'autres moyens plus clairs pour être fixé. A peine j'eus prononcé ces mots… Qu'elle hocha la tête et ses joues devinrent beaucoup plus roses d'un coup. Elle était à croquer… Vraiment.

Elle hocha timidement la tête en relevant ses yeux vers moi… Elle appréhendait aussi, ça se voyait. Au moins j'étais pas le seul balourd dans l'histoire. Peut-être qu'il s'agissait de son premier baiser… Je l'espérai de tout mon cœur. Je voulais être le seul et l'unique, car elle le sera pour moi. Mon premier baiser comptait pour du beurre, c'était suite à un pari avec James quelques années plus tôt. Et depuis rien. Je n'en avais pas envie. Et là… L'envie, c'était tout ce que j'avais. Mon désir pour elle était vraiment grand, il enveloppait tout mon cœur.

Tout lentement… J'approchais mon visage du sien… Mes mains commençaient à devenir moite et le doute s'empara de moi… Mais je n'avais pas envie de m'arrêter… Je voulais l'embrasser. J'étais maintenant à quelques millimètres d'elle et je n'osai pas franchir la dernière ligne droite… C'est elle qui le fit, tout en posant sa main sur ma joue. J'en frissonnais rien que par ce contact. Je fermais les yeux une fois que je sentis ses lèvres sur les miennes, et mon cœur n'en pouvait plus. Je croyais que j'allais faire une attaque cardiaque. C'était pas humain un cœur qui battait si vite !? Si ?

Maintenant que le plus dur était fait… J'ouvris doucement mes lèvres, et elle fit de même, lentement. Tout en douceur, j'allais chercher sa langue pour la caresser tendrement… Je ne savais pas si c'était bien ou pas, mais elle avait l'air d'apprécier vu comment elle caressait ma joue tout doucement. J'avais posé une main sur son cou, et je sentais son pouls qui allait aussi vite que le mien. Ca me fit sourire contre ses lèvres. J'étais heureux…


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FIN

Je t'avais déjà dit ce que j'en pensais, mais je vais me répéter! ^^

J'ai adoré cette histoire, avec un Sirius un peu soupe au lait (tu te rappelles?^^), différent des Sirius qu'on a l'habitude de voir!

Et c'est justement pour ça que j'adore cet OS!!!!!!!!

Vive Siriuuuuuuss!!!

Moi aussi j'aime beaucoup!

Aaaah, j'aiiimeuh cet OS!!

Siriiiiiiiiiiiiiiiiiii!!

Merciiiiiiiiiii les fiiiiiiiilles !!

SIRI POWAAA !!

*court faire un panneau pour Siri et Mumus!*

Mdr!!!

J'ai hâte de voir les panneaux!!!!!

*pleure*

Pourquoi ça n'arrive jamais dans la réalité ces choses là ??!!

Obligé de vivre par procuration lol^^

C'est trop mignon en tout cas !

J'adOore ^^

Merci Sam !!!

Kyaaaaaaaaaaaaaaaaaaa!!!!!!!!!!!

Ouaiiiiiiiiiiii les panneaux:!!!!!!!!!!!!! Mdr!!! Sirius POWAAAA!!!!

Je viens de lire la suite de ta fic I hate myself for losing you j'ai trop adorééééééé c'est vraiment bien!!!!!!!!

Sirius waa l'est trop chOu!!!